L'écorcheur de Cadolive

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Provence, été 2016.
Paul Tardy est trouvé mort au pied du Castelas, à Saint-Savournin. Un homme avoue rapidement. Pourtant, un doute titille le juge Marion Dubourg. Quel peut bien être le rapport entre ce meurtre odieux et les crimes commis de manière étrangement similaire un siècle plus tôt ?


— Tu crois qu'il est mort ?
— Eh non, Rodrigue ! Il fait le bronzage !
— Putain ! Cousin, tu es né comme ça ou c'est venu en grandissant ?
— Oh ! Les gars ! interrompt le père Pascau. Vous commencez à m'escagasser avec vos fariboles de gonzesses ! Serrez bien les chiens, ne touchez à rien.
— Tu le connais, P'pa, s'inquiète Antoine ?
— Bonne Mère ! C'est Paul Tardy ! Son nom est gravé sur la crosse du juxta. D'habitude, il chasse à Mimet. C'est cafi de lapins.
— Qu'est-ce qu'il fait sur la chasse de Saint-Sa ?
— J'en sais guère, Rodrigue... Il a dû faire comme nous, par le col Sainte-Anne ou le Mont Julien. Il a peut-être blessé une bête ?
— Peut-être qu'il n'aime plus les lapins, tiens !
— Peut-être qu'il préfère les pompiers, té !
— La ferme, les garçons ! Je n'ai pas le réseau avé le portable. Rodrigue, boulègue-toi. Descends au village. Passe à la mairie prévenir Irénée. Qu'il monte au château avec les gendarmes. Et ne t'estramasse pas en chemin !
— Tu me prends pour un fada !
— Ouais ! Ne vas pas te couvrir de bouffigues ! Ça ferait la peine à ma sœur.
— Antoine ! Aide-moi à tenir les chiens au lieu de dire tes fadaises ! Ils sont déjà à lécher.

Comme l'écrit Catherine Gourin (TVLibertés), « l'auteur réussit à allier suspense, descriptions savoureuses, personnages hauts en couleur, humour, et ce petit « je ne sais quoi ? » qui rappelle Simenon... Ce qui n'est pas un mince compliment ! »