Enfermée et battue par son beau-frère, après la mort de son mari, Amicie de Villemur, châtelaine de Saverdun, trouve refuge auprès de Guilhem d’Ussel.
Saverdun étant l’objet d’une querelle entre le comte de Toulouse et le comte de Foix, ce dernier envoie sa sœur, Esclarmonde, négocier un accord avec Toulouse. La conférence a lieu lors des fêtes de Pâques de l’an de grâce 1201, au château de Saint-Gilles, en présence d’Amicie de Villemur. Durant les festivités données à cette occasion, un chevalier troubadour allemand trouve la mort après avoir chanté une interprétation du conte du Graal bien différente de celle de Chrétien de Troyes.
Pourquoi les moines cisterciens conduits par Pierre de Castelnau venus demander au comte de Toulouse de chasser les hérétiques cathares, s’intéressent-ils à la quête du Graal ?
Que sait exactement, sur ce mystère, le comte Dracul, l’ambassadeur de Transylvanie qui accompagne à Saint-Gilles une délégation du roi d’Aragon ?
Guilhem, d’Ussel, escortant Amicie à Saint-Gilles, va y rencontrer Sanceline, son ancienne maîtresse qui recherche son père, le cathare Enguerrand. Devra-t-il choisir entre les deux femmes dans sa quête de l’étrange château de Montsalvat ? Des ennemis implacables, d’une rare sauvagerie, le laisseront-ils s’approprier l’émeraude de Lucifer, la pierre infernale qui appartenait au glorieux Alaric ?