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Nous avons tous rencontré, au détour
d'une rue, au seuil d'une porte, ces hommes et ces femmes qui portent
sur leur visage les stigmates du malheur et de la misère. Pendant
quelques minutes, chacun d'entre nous brûle de leur demander comment ils
en sont arrivés là. Mais la crainte de les diminuer ou de passer pour
des voyeurs nous retient souvent. Et puis, certains préfèrent ne rien
savoir pour se préserver. Pourtant
Volpi n'hésite pas à lier une étroite amitié avec un homme dont
l'auteur nous raconte les tribulations sans entrer dans des détails
sordides bien réels pourtant mais qui choqueraient le lecteur. Volpi va
nous prouver que pour sauver cet homme, il n'a pas perdu la main.
Gilbert Brun, le SDF, vous l'avez croisé dans le quartier de la
Cathédrale à Aix, mais vous ne saviez pas que c'était de lui qu'il
s'agissait dans ce roman.
"J’ai créé un héros récurrent, le commissaire Gino Volpi, né à Marseille au boulevard Oddo. Gino a commencé sa carrière à l’Évêché dans les années soixante puis a surtout exercé ses talents dans la région d’Aix ou sur la Côte bleue.
Le moins qu’on puisse dire, c’est que c’est un commissaire atypique : la tête près du bonnet, n’évitant jamais les « emgambis » (les embrouilles) , n’hésitant pas à faire le ménage lui-même quand les juges traînent un peu les pieds. Sa carrière débute dans les années soixante avec « les angoisses de Volpi » puis se déroule au fil des enquêtes. On retrouve toujours la même équipe dont les personnages évoluent avec le temps et le lecteur parvient ainsi à bien connaître chaque membre de l’équipe. Ce sont bien des polars régionaux et non des thrillers gores ou fantastiques : le récit commence immanquablement par un ou des meurtres, et l’enquête démarre avec souvent des ramifications. Le style, écrit à la première personne, est vif, truffé de dialogues émaillés de mots du midi, souvent cocasses et réalistes. Pas de temps morts : un « Volpi » se lit en deux ou trois fois et gare aux nuits blanches !"