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En 1720, à Marseille, la découverte de trois cadavres va bouleverser la vie tranquille de la communauté dirigée par Maître Pancrace. En effet, la peste est aux portes de la ville ! Bientôt, tous les quartiers de Marseille se replient sur eux-mêmes. Des barricades sont érigées et on ne laisse plus ni sortir ni entrer personne. Dans le quartier de Maître Pancrace, bien que tous se sentent en sécurité, le caractère des reclus s’assombrit chaque jour. L’ennui et la peur commencent bientôt à dérégler les mœurs des bonnes gens…
Serge Scotto et Eric Stoffel, au sein d’une postface fort
intéressante, mettent l’accent sur une fin de récit voulue par Marcel
Pagnol en forme de manifeste politique ; Pagnol, « Cet humaniste
forcené, qui tenait capitalisme et communisme pour "les revers d’une
même médaille". »
Les coscénaristes se souviennent,
aussi, que c’est par la faute d’un premier échevin cupide, qui voulait
vendre à tout prix ses cotonnades au marché de Beaucaire, Jean-Baptiste
Estelle, que la maladie fut importée à Marseille et que l’archevêque
d’alors, Monseigneur Belsunce avait qualifié la peste de fléau de Dieu
qui ferait le tri des bons et mauvais chrétiens. Le nom du premier est
encore celui d’une rue de Marseille et celui du deuxième d’un cours…