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Dans les Basses-Alpes, au XIXème siècle, l’élevage du ver à soie - la sériciculture - a connu les belles heures d’un rayonnement national avec des personnages tels que Eugène Robert de Sainte-Tulle, pionnier plein d’espérances et d’innovations dans le démarrage de cette activité, et Henri Raibaud l’Ange, devenu par ses compétences, proche collaborateur de Louis Pasteur lors de la lutte contre les maladies des vers à soie. Tout cela a contribué à une renommée méritée de la « graine des Alpes » et permis le développement d’une petite industrie prospère.
« Faire des magnans » et garder en mémoire, la vue des canisses grouillantes de vers à soie, le fin crissement caractéristique lorsque ceux-ci dévoraient les feuilles de mûriers, cela a marqué toutes les générations rurales de ce département jusqu’à la deuxième guerre mondiale.
C’est cette épopée bas-alpine de la soie, largement illustrée, que relate cet ouvrage.