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Homme de la terre, René Raybaud est né au domaine viticole du château de Saint-Julien-d’Aille, à Vidauban, dans le Var. Sa famille s’installe en 1942 à Seillons-Source-d’Argens où elle crée un vignoble. Il travaille la terre depuis l’âge de 14 ans et est devenu viticulteur et oléiculteur.
Sa muse venant de la Terre il chante en général ce qui l’entoure : la vigne, l’olivier, les travaux des champs. Mais son inspiration ne s’arrête pas là et il nous entraîne ici jusqu’aux Îles de Lérins situées au large de Cannes, îles au passé glorieux.
Son œuvre fut couronnée de nombreux prix : depuis ceux des Jeux floraux du Félibrige à ceux de l’Académie de Toulouse. Il fut nommé Maître en Gai-Savoir en 1991 puis Majoral du Félibrige (Cigale de Camargue) en 2007.
Avec Gilles Désécot en fidèle traducteur, sont aussi parus les ouvrages : Lis aucèu dóu Pouèto, Li Bestiouleto dóu Pouèto et Li Souco en farandoulo, tous épuisés, hélas.
Le traducteur de cet ouvrage, Gilles Désécot, est né à Orléans dans les brumes de la Loire. Professeur agrégé de Mathématiques, il a partagé sa carrière entre le Togo et Cannes. Dès 2006 il devient félibre et c’est le Majoral Pierre Imbert qui va l’initier à la langue provençale. Il devient Majoral en 2016 (Cigale de Pourchières, succédant à Pierre Vouland qu’il connut dès 1979 au lycée Jules Ferry de Cannes).
Auteur d’une adaptation en provençal de contes de Paul Arène, sa collaboration avec René Raybaud date de 2012 et depuis une belle amitié lie les deux hommes et leurs épouses, Rosie et Marie-Odile, qui ne manquent pas de collaborer à la réalisation des ouvrages dont voici le septième.